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New bercy????? (LITEUL boby) 28/12/2004 14:00
Paradis n'a plus de temps à perdre L'Essonne ne compte qu'un seul pilote en Elite, mais pas n'importe lequel. Le Montgeronnais Sébastien Paradis rêve de consécration après avoir collectionné les podiums. JUILLET 2005. Le compte à rebours est lancé. Le Palais omnisports de Paris-Bercy accueillera alors les Championnats du monde. L'occasion est trop belle pour Sébastien Paradis de caresser un titre qu'il a souvent effleuré. Sans se prendre la tête, cet autodidacte, adepte des séances soigneusement préparées, lorgne aussi vers les jeux Olympiques de 2008. Il aura alors 30 ans et fera sans doute partie des sélectionnés français. Les deux objectifs trottent dans sa tête. Mais retour dans le présent, fin décembre. Pas une minute à lui, le Montgeronnais enchaîne... les cours de théâtre et les représentations. « J'ai deux passions, le bicross et le théâtre, avoue ce grand timide qui suit le cours Florent depuis deux ans. Je suis venu à la scène sur le tard, en 2002. Avant je n'osais pas. Mais quand mon ami Fred King (Elite) est devenu paralysé suite à un accident sur une course de bicross (à Mours), j'ai compris que je n'avais pas de temps à perdre. Je devais me lancer et faire tout ce dont j'avais envie. » Malheureusement, ses résultats sportifs en ont quelque peu pâti. « Pour le moment je ne veux pas faire de choix, mais je vais devoir en faire un », admet ce grand gaillard aux yeux bleus perçants. Après dix années de professionnalisme, il commençait aussi, sans doute, à se lasser du bicross. Jusqu'à commettre même une infidélité en s'engageant pour une saison en VTT. Pour la reprise, la semaine dernière, sa troisième place à Saint-Etienne a dû le rassurer. « A Bercy, en juillet, nos courses seront retransmises à la télévision », lâche-t-il dans un sourire. A 6 ans, Sébastien avait choisi le bicross après avoir vu ces petits vélos sauter de si hautes bosses sur une chaîne télécâblée. Puis, avec l'aval de ses parents, il avait arrêté ses études pour vivre de sa passion. Lors de ces Championnats du monde, à domicile, il pourra lui aussi susciter de nouvelles vocations

Paradis n'a plus de temps à perdre
L'Essonne ne compte qu'un seul pilote en Elite, mais pas n'importe lequel. Le Montgeronnais Sébastien Paradis rêve de consécration après avoir collectionné les podiums.

JUILLET 2005. Le compte à rebours est lancé. Le Palais omnisports de Paris-Bercy accueillera alors les Championnats du monde.

L'occasion est trop belle pour Sébastien Paradis de caresser un titre qu'il a souvent effleuré. Sans se prendre la tête, cet autodidacte, adepte des séances soigneusement préparées, lorgne aussi vers les jeux Olympiques de 2008. Il aura alors 30 ans et fera sans doute partie des sélectionnés français. Les deux objectifs trottent dans sa tête. Mais retour dans le présent, fin décembre. Pas une minute à lui, le Montgeronnais enchaîne... les cours de théâtre et les représentations. « J'ai deux passions, le bicross et le théâtre, avoue ce grand timide qui suit le cours Florent depuis deux ans. Je suis venu à la scène sur le tard, en 2002. Avant je n'osais pas. Mais quand mon ami Fred King (Elite) est devenu paralysé suite à un accident sur une course de bicross (à Mours), j'ai compris que je n'avais pas de temps à perdre. Je devais me lancer et faire tout ce dont j'avais envie. » Malheureusement, ses résultats sportifs en ont quelque peu pâti. « Pour le moment je ne veux pas faire de choix, mais je vais devoir en faire un », admet ce grand gaillard aux yeux bleus perçants. Après dix années de professionnalisme, il commençait aussi, sans doute, à se lasser du bicross. Jusqu'à commettre même une infidélité en s'engageant pour une saison en VTT. Pour la reprise, la semaine dernière, sa troisième place à Saint-Etienne a dû le rassurer. « A Bercy, en juillet, nos courses seront retransmises à la télévision », lâche-t-il dans un sourire. A 6 ans, Sébastien avait choisi le bicross après avoir vu ces petits vélos sauter de si hautes bosses sur une chaîne télécâblée. Puis, avec l'aval de ses parents, il avait arrêté ses études pour vivre de sa passion. Lors de ces Championnats du monde, à domicile, il pourra lui aussi susciter de nouvelles vocations